Coucou ! C’est le printemps !

Y avez-vous songé ? La vie reprend ses droits après ce drôle d’hiver qui nous angoisse et nous accable.

Les oiseaux ont l’air d’y croire, comme les jonquilles et pâquerettes qui tapissent notre jardin. (Car je fais partie de cette classe privilégiée de citadins qui disposent d’un jardin !) Mais il y a mieux encore.  Un ami vient de percevoir des abeilles qui butinent le long  des berges de la Seymaz et  – ô miracle ! – l’eau des canaux de la Sérénissime République est redevenue claire et limpide.  La nature, jusque là maltraitée, encouragerait-elle notre pauvre humanité à relever la tête et à espérer ?

Demain, c’est la mi-carême. La liturgie, en plein paradoxe, nous fait chanter : « Laetare… Réjouis-toi ! ». Une résurrection se profile au terme d’une errance dans un désert où la mort nous guette.

« Par sa passion, et par sa croix, jusqu’à la gloire de sa résurrection ! »

Le réveil printanier vient au secours de notre foi vacillante.

fr. Guy Musy