Il faut toujours prier !

Une réflexion du frère Claude Bonaïti

Comment pouvons-nous mieux vivre en ce  temps de confinement ?  La prière quotidienne en est un élément essentiel… La fidélité quotidienne à la prière peut nous permettre de mieux passer la période aride que nous avons à vivre… Prenons deux exemples pour mieux comprendre cette exigence.

En 1862 à Lyon, une future bienheureuse, Pauline Jaricot, à l’âge de 23 ans, est à l’origine de l’Oeuvre la Propagation de la Foi mais aussi du Rosaire vivant. À des jeunes ouvriers qui n’avaient pas beaucoup de temps pour prier, elle suggère la prière d’une dizaine de chapelet en lien spirituel avec 14 autres jeunes.

Quelques années plus tard Ste Thérèse de l’Enfant Jésus résume ainsi sa modeste prière:
« Je n’ai pas le courage de m’astreindre à chercher dans les livres de belles prières, cela me fait mal à la tête, il y en a tant… Et puis elles sont toutes plus belles les unes que les autres ! Je ne saurais les réciter toutes en ne sachant laquelle choisir; je fais comme les enfants qui ne savent pas lire: je dis simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours Il me comprend. »

L’enfance spirituelle est pour beaucoup une école d’authenticité chrétienne. Le Seigneur est toujours présent dans les épreuves de notre vie: Il est là aujourd’hui comme hier !

fr. Claude Bonaïti

(photo : domaine public)

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