La fin du monde

Méditation du frère Erik sur l'évangile d'aujourd'hui (Lc 21, 20-28)

« Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli ».

L'annonce de la destruction de Jérusalem est une image de la fin du monde. Et tout comme cette prophétie de la destruction de Jérusalem s'est en fait réalisée, la fin du monde arrivera sans aucun doute.

Mais dans notre foi, nous ne voyons pas la fin du monde comme une destruction. C'est un accomplissement. Ce sera la fin, mais aussi l'aboutissement ou le dénouement de notre histoire humaine.

L'évangéliste utilise des images célestes : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots ». Mais comment réagir à ces événements ?

Jésus nous présente deux réactions aux signes qui annoncent la fin de l'histoire humaine.

D’une part, il y aura ceux qui « mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde ». Ce sont ceux qui ont mis leur espoir dans cette vie temporelle.

Mais Jésus appelle ses disciples à réagir autrement. Il nous appelle à accepter ces événements avec confiance, mais aussi avec joie : avec joie, selon que Dieu réalise enfin le but de la vie humaine, qui transcende toutes les barrières temporelles. Le Seigneur nous le dit en termes explicites : « Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche ».

La fin de l'histoire sera la victoire de la vérité et du bien sur le mensonge et le mal.

Mais la fin des temps sera aussi une épreuve de notre foi.

Nous ne savons pas si, déjà dans notre génération, notre Seigneur voudra venir dans sa gloire. En Dieu, mille ans sont comme un jour et un jour comme mille ans. Nous pourrions voir la fin du monde, mais pas forcément.

Mais – et ne l'oublions pas – nous verrons certainement la fin de notre monde : la fin de nos propres vies. La fin de cette vie viendra pour chacun d'entre nous – dans quelques décennies au plus tard. Et cet évangile nous aide à nous préparer à nos propres morts, qui arrivent plus tôt que nous ne le pensons.

Que Dieu nous libère de la peur de la mort, qui est caractéristique des personnes sans espoir et sans foi. Et que nous persévérions dans l'espérance de la vie éternelle.

Basé sur une réflexion du fr. J. Salij 

La destruction du Temple de Jérusalem, Francesco Hayez, 1867 (Wikimédia)

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