La souffrance ?

Une réflexion spirituelle et théologique pour ce Vendredi Saint du frère Michel Fontaine

Remarques

Cette méditation s’enracinne dans une réflexion dont une partie a fait l’objet d’un travail académique. Elle s’inspire de différents auteurs, en particulier de Xavier Thévenot qui a profondément marqué mes questionnements théologiques et de Bernard Sesboüé auxquels s’ajoute une expérience professionnelle dans le domaine des soins.

***

Peut-on parler de la souffrance ? Peut-on se questionner comme chrétien sur le « pourquoi de la souffrance du Christ », accepté pour notre salut ? Pourquoi Jésus a-t-il dû souffrir ?

Autant de questions qui peuvent nous habiter à certains moments de notre vie. Elles peuvent aussi nous rendre mal à l’aise, voire profondément nous destabiliser dans notre propre vie de foi…

Quelles que soient nos représentations et visions de la croix, de la souffrance du Christ, de la question de la volonté de Dieu, il nous est essentiel de nous arrêter quelques instants et d’essayer d’entrer dans ce qui est un mystère au cœur de la Bonne Nouvelle. Autrement dit, comment concilier l’inconciliable, la souffrance et la Bonne Nouvelle ? Où est la cohérence général du projet d’amour de Dieu ?

Ecoutons deux chrétiens, décédés il y a quelques années, nous parler de leur souffrance, tout deux prêtres, l’un était cardinal archevêque de Paris, l’autre enseignait la théologie morale à l’Institut catholique de Paris. Ils nous mettent en situation et nous aide à ouvrir un espace d’écoute pour approfondir et entrer dans ce mystère de la souffrance :

« Nous savons faire de belles phrases sur la souffrance. Moi-même, j’en ai parlé avec chaleur. Dites aux prêtres de n’en rien dire ; nous ignorons ce qu’elle est, et j’en ai pleuré. » Pierre Veuillot (1913-1968)

« Je viens de passer deux heures à ressentir de fortes douleurs. Incapacité de me concentrer sur quoi que ce soit, lecture, musique, ou conversation. Dans de tels moments, mon attention est reconduite irrésistiblement à l’organe qui souffre, comme s’il était seul à exister et me criait :" Pense à moi ! soulage-moi !" Cruelle vérification des propos des philosophes sur le rapport du je et du corps : je suis cet organe qui me fait mal, au point que tout mon être semble se concentrer en lui, pourtant j’ai mal, c’est-à-dire que mon je est beaucoup plus vaste et mystérieux que cette seule partie de mon être. Celle-ci est à la fois en moi, de moi, et contre moi. […] En tout cas, plus j’accumule les expériences de douleur, plus je me rends compte que le Christ, pendant la Passion et surtout sur la croix, a dû subir des souffrances horribles. Plus je réalise aussi que les évangiles en parlent avec une extrême sobriété. Comme si, devant l’horreur, seul le silence ou quelques paroles, de grande densité humaine, pouvaient respecter le mystère de ce qui se vit là, et opérer une trouée vers Dieu. < Seigneur Jésus, donne-moi de croire, d’espérer, d’aimer au cœur de mes accablements, comme tu as su le faire quand tu as vécu ta Passion ! > ». (X. Thévenot, 1938-2004 – Avance en eau profonde ! carnet spirituel, Desclée de Brouwer/Cerf, Paris, 1997, pp. 70-71).

Tout cela pour dire que « la souffrance » en soi n’existe pas. Ce sont des expériences de la souffrance que nous faisons chacun d’une manière singulière et c’est cette expérience qui peut nous aider à mieux saisir celle de l’autre.

En fait, dans le contexte de ma foi, la vraie question n’est-elle pas : Comment penser Dieu avec la souffrance ?

Il ne faut pas craindre cette démarche car elle nous aide à mieux comprendre certains écrits ou expressions et à nous libérer d’une conception étrangère à la foi chrétienne.

Une telle démarche nous fait (re)découvrir la Présence de Dieu dans tout ce que nous vivons, « Parce que je sais que le Christ est venu assumer pleinement la condition humaine, j’ai la conviction que tout ce qui se commande au nom du Dieu de Jésus-Christ doit pouvoir se justifier au nom de la vérité de l’homme ; et que tout ce qui se commande au nom de la vérité de l’homme doit pouvoir se justifier au nom de la vérité de la foi chrétienne ». (SBE, 1990, 116).

Je vous propose 3 temps pour avancer dans cette démarche

  1. Prendre conscience de ce que nous disons ou pensons sur le plan spirituel et théologique
  2. Dégager quelques repères pour notre foi
  3. S’approcher de la manière dont Jésus aborde et vit la souffrance

 

1. Prenons conscience de ce que nous disons ou pensons sur le plan spirituel et théologique.

Oui, n’ayons pas peur de remettre en question nos paroles, nos pensées pour mieux en comprendre le sens et surtout les éclairer toujours davantage par l’Evangile qui est une Bonne Nouvelle.

N’oublions jamais le projet de Dieu qui est le bonheur de chacune et chacun d’entre nous.

Quelques exemples de phrases lues ou entendues :

« Dans toutes ces souffrances, il y a un juste châtiment divin à cause des péchés de l’être humain ». Admettons, mais alors pourquoi la souffrance touche-t-elle autant de personnes innocentes ? Comment dire à une mère dont l’enfant souffre d’une malformation incurable que c’est la punition de Dieu ?

Ce Dieu pervers n’est pas le Dieu de Jésus-Christ.

« Regardons l’univers dans son ensemble et prenons de la distance dans le temps et dans l’espace et regardons la belle harmonie de l’univers qui se dévoile ». Cette approche souligne que les désastres dans le monde et dans notre existence sont comme « les ombres d’un tableau qui en font mieux ressortir la lumière ». Ici, on réduit l’être humain à un faire-valoir du Créateur.

Ce n’est pas le Dieu de Jésus-Christ

« Tu sais, tu souffres, mais Dieu t’éprouve parce qu’il t’aime ». Certes, il y a dans notre relation à Dieu, quelque chose de l’ordre du pédagogique et de l’éducatif. Mais, si j’ai confiance en ce Dieu « éducateur », je le sais authentique et cohérent et il ne peut m’éduquer en me mutilant et en m’écrasant.

Ce n’est pas le Dieu de Jésus-Christ.

D’autres lectures nous laissent aussi dans un malaise profond : « Tu souffres... Mais réjouis-toi en Dieu par de-là le mal qui t’accable, car ta souffrance peut être rédemptrice et peut contribuer à sauver le monde ». Dans un premier temps comme chrétien, quelque chose de « porteur » peut raisonner en moi. J’ai le sentiment que je sors un peu de l’absurde et que cette conviction peut donner un certain sens à cette souffrance que je vis. Voilà que ma souffrance peut servir et être féconde…Mais, est-ce possible ? et le doute s’installe en moi. Où est encore la cohérence du projet de Dieu ? Comme le dit X. Thévenot : « si j’accepte les épreuves qui accompagnent en moi un processus de vie, j’expérimente que la souffrance, en tant que telle, écrase, isole, déprime, casse les forces de vie ; elle pèse terriblement sur mon entourage ; dans les cas les plus extrêmes, elle me fait même désirer d’en finir avec mes jours. Bref, la souffrance profonde et intense ça déshumanise ! Alors, comment peut-on dire que ce qui déshumanise est libérateur pour soi et pour les autres, est rédempteur, est en train de contribuer à sauver le monde ? ». La leucémie d’un enfant est-elle rédemptrice pour son prochain ? Alors cette phrase si importante dans notre tradition chrétienne : « La souffrance est rédemptrice ou salvifique » m’apparaît dans toute sa fragilité tout en sachant que probablement elle cherche à me dire quelque chose d’essentiel…

Encore un autre type de discours chrétien entendu : « Tu souffres ? alors, offre ce que tu peux souffrir : tes souffrances ? ». Egalement, dans un premier temps, je peux comprendre la vérité d’une telle attitude : offrir sa vie à Dieu quand bien même elle est défigurée par la souffrance. Mais le malaise revient, car enfin « qu’est-ce que la souffrance ? c’est le mal, c’est ce qui abîme, ce qui défigure ! Alors quel est donc ce Dieu, quel serait ce Père dont le plaisir serait de recevoir en cadeau ce qui est un mal, ce qui est déshumanisant ? » ce n’est pas le Dieu de Jésus-Christ.

Le chemin, notre démarche est vraiment difficile, car lorsque je fais l’expérience de la souffrance ou que j’accompagne celui ou celle qui souffre et que je me réfère à des expériences spirituelles ou théologiques, je trouve sur mon chemin des paroles qui me paraissent piègeantes, voire erronées. (SBE, 24).

De tout cela, nous sommes amenés que :

« L’EXPERIENCE DE LA SOUFFRANCE PERTURBE TOUT ».

Alors, essayons de poser quelques repères et de se situer par rapport à l’expérience de la souffrance dans une perspective chrétienne.

 

2. Dégageons quelques repères pour notre foi.

Avec d’autres qui réfléchissent à ce mystère de la souffrance, je vous invite à sortir d’une approche classique et à déplacer le curseur en cherchant à mettre Dieu dans cette question de la souffrance et du mal pour la prendre à bras le corps. « La foi chrétienne cherche à dire envers et contre tout comment l’humanité peut être libérée du mal et de la souffrance quand Dieu s’empare de cette question. » Poursuivons ce chemin avec X. Thévenot (SBE, 26-27-28):

Attention à notre langage.

Nous l'avons évoqué rapidement. Il y a ce que l’on pourrait appeler, avec Xavier Thévenot, des « raccourcis de langages » qui ne nous apparaissent plus et qui peuvent en fait se transformer en « courts-circuits de parole ».

Par exemple, dire que le « Christ nous rachète par ses plaies et par sa souffrance » en référence au texte, entre autres, d’Is (53,5) : « Il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes… », est un de ces raccourcis.

A la fois cette figure de style dit beaucoup plus que ce que l’on dit et peut-être plus que de longs discours, mais il y a un danger très important, c’est de croire que C’EST LA SOUFFRANCE EN TANT QUE TELLE QUI RACHETE.

Lorsque l’on dit que « le Christ nous rachète par ses souffrances », on veut dire que le Christ nous sauve, nous libère par toute sa vie faite :

a. d'une foi radicale en son Père et de confiance en l’être humain,

b. d’une espérance folle en la Promesse de Dieu et en la possibilité de conversion de l’être humain,

c. d’un amour passionné envers le Père et envers l’être humain quand celui-ci est perdu et délaissé.

Cette foi, cette espérance et cet amour ont conduit le Christ à des choix de vie qui ont rencontré la résistance des hommes et des femmes et l’ont conduit à subir les tourments de la passion et de la croix.

« Ce qui rachète ou libère, ce n’est pas la souffrance en elle-même de Jésus, c’est qu’au cœur de sa souffrance, il a su rester un homme pleinement croyant, espérant et aimant » faisant ainsi la volonté de son Père.

« Ce premier raccourci de langage doit nous rappeler à temps et à contre-temps cette conviction :

Ce qui rachète ne peut être que ce qui libère et que ce qui construit la personne. Or la souffrance, en tant que telle, ni ne libère, ni ne construit. Elle ne peut donc pas être rédemptrice »

Par contre ce qui libère et qui est rédempteur, « C’est la manière dont chacun, chacune, grâce à Dieu, devant lui, en lui et avec lui va humaniser sa vie au cœur des souffrances qui l’atteignent et parfois l’accablent ».

Je crois que nous touchons là le spécifique de notre foi chrétienne et le sens profond de ce que l’on appelle le salut.

Ecoutons encore cette deuxième phrase déjà évoquée : « offre tes souffrances ». Il y a là une puissance remarquable, car cela peut aider la personne à se décentrer et à entrer dans un échange avec Celui qu’elle aime, son Dieu. Mais ici aussi, il y a un risque d’oublier que la joie de Dieu ne peut consister à recevoir ce qui est intrinsèquement mauvais, la souffrance.

Ce que l’homme qui souffre a à offrir dans son épreuve, ce ne sont pas ses souffrances, ses misères, sa maladie, c’est la présence discrète de Dieu en lui. C’est découvrir en soi que la vie peut encore sourdre alors que le mal semble tout submerger.

Il y a là comme une prière. Comme le dit le théologien Adolphe Gesché « C’est mon combat que Dieu mène et c’est le combat de Dieu que je mène ». L’ennemi est commun à Dieu et à l’homme et l’homme est avec Dieu pour le combattre : Dieu est avec l’humanité pour la sauver du mal.

Faut-il trouver LE sens de la souffrance ?

Il nous arrive souvent de dire ou d’entendre dire que la foi donne LE sens de la souffrance, comme si, soit dans l’Ecriture Sainte soit dans la lecture attentive de l’enseignement de l’Eglise ou encore dans l’écoute d’une voie intérieure de Dieu, se dévoilait de façon lumineuse le sens de tous les drames psychiques et physiques.

Je crois qu’il faut être très prudent par rapport à une telle approche. Plusieurs raisons à cela :

a. Il y a un risque d’éliminer trop facilement le tragique de la souffrance. L’expérience de la souffrance génère un sentiment d’absurde qu’il faut prendre au sérieux. Cela fait partie de la réalité de notre humanité. Alors que nous n’osons pratiquement plus l’utiliser le terme d’agonie, peut donner une certaine « signifiance » à notre combat ultime avant le grand passage.

b. Cela voudrait dire qu’il existerait quelque part LE sens de la souffrance et qu’il nous faudrait aller le chercher. Ce sens préexisterait comme une sorte de fatalité. Il me semble plus juste de dire que c’est à chacune et chacun de donner sens aux événements qui l’atteignent pour maintenir ouverte son histoire. Autrement dit, la question devant l’expérience de la souffrance n’est pas : « quel est le sens de cette souffrance, mais comment donner sens à ma vie malgrè le « non-sens » qu’y fait pénétrer cette souffrance ? »

c. Il y a aussi une raison théologique. Notre foi ne dévoile, ni n’éclaire complètement le sens dernier de tout événement. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». La foi ne supprime pas l’affrontement au non-savoir, au sentiment qu’il y a des événements de la vie qui auraient mieux fait de ne pas arriver. Par contre la foi permet de trouver encore et toujours des ressources nouvelles pour le combat en faveur du sens de la vie.

La dernière piste est celle que nous propose X. Thévenot (SBE, 30) : « Revenir à l’expérience de Jésus ».

Cela veut dire qu’il nous est proposé de regarder Jésus devant celles et ceux qui souffrent mais aussi devant ses propres souffrances, ses combats, ce qu’il nous dit, sa foi profonde, son espérance. En le regardant, en le laissant aussi nous accompagner, nous ouvrons un chemin qui nous permet d’humaniser et d'évangéliser la souffrance.

 

3. S’approcher de la manière dont Jésus aborde et vit la souffrance

Regardons l’attitude de Jésus devant la souffrance des autres, la sienne puis à partir de ses sept paroles pendant la passion, cherchons à montrer comment le résonne en nous mystère pascal, autrement dit le sens profond de la Bonne Nouvelle qui libére.

Devant la souffrance des autres, Jésus la considère toujours comme un adversaire « Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (Mt 8,17).

Nous sommes également étonné par la grande discrétion de ses paroles sur la souffrance. Dans chacune de ses interpellations, par exemple, dans l’épisode des 10 lépreux (Lc 17, 11-19) ou dans celui du paralytique (Mc 2, 1-12), Jésus ouvre toujours un espace en suscitant chez les personnes des mouvements intérieurs. Il ouvre leur histoire à une nouvelle prise de conscience. Par ailleurs, On le voit discret, non envahissant. Il perçoit nos ambiguïtés et contradictions liées à la maladie et à la souffrance, telles que nous les avons évoquées au début de notre méditation.. il va même jusqu’à demander à l’infirme de Bethesda (Jn 5, 1-9) : « Veux-tu guérir ? ». Imaginons la force provocatrice d’une telle question à un infirme ?

On remarque aussi que Jésus n’entre pas dans le piège du lien entre péché, faute et punition. Pensons à l’aveugle né (Jn 9). Il affirme au contraire que la souffrance n’a rien à voir avec le péché.

Devant la souffrance des autres, Jésus manifeste une très grande miséricorde (l’enfant mort de la veuve Lc 7, 11-17 – le serviteur du centurion Mt 8, 5-13 – le mendiant aveugle Mc 10, 46-52 …)

A l’égard de sa propre souffrance, on peut se poser la question : Jésus a t-il été malade ? nous n’avons aucune indication à ce sujet dans les évangiles. Il n’est pas improbable que Jésus ait eu des problèmes de santé comme tout être humain. Par contre, nous sommes témoins par les évangiles que Jésus a été tourmenté socialement, et spirituellement. Pensons aux tourments du vendredi saint, pensons aux nombreuses incompréhensions dont son message a fait l’objet. On lui tend des pièges. Il doit fuir. Il est l’objet de la haine. Il est persécuté. On le trahit… Tout cela constitue réellement une expérience de la souffrance importante, mais en tant que tel, on ne peut pas dire que les souffrances de Jésus ont été supérieures à toutes les autres souffrances au monde.

Le combat de la passion à Gethsémani illustre par contre une véritable agonie. Il est abandonné.

Par tout cela, par sa passion, il rejoint le cœur de toute souffrance illustré par ces trois mots clés : l’absurdité – l’injustice – l’abandon

Nous pouvons alors conclure cette méditation par l’idée que le sens profond du mystère pascal apparaît dans les sept paroles du Christ en croix. Je les ai réunis selon quatre manifestations clés de la vie de la Jésus :

  • Jésus ouvre toujours un avenir

« Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Lc 23, 43)

« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 33)

« Femme, voici ton fils…Jean, voici ta mère » (Jn 19, 26-27)

  • Jésus reconnaît la vérité humaine. Sa mort est authentique et vraie comme toute mort.

« Mon, Dieu, mon Dieu…. » (Mc 15, 34 – Mt 27, 46)

« J’ai soif… » (Jn 19, 28)

  • La « foi » de Jésus

« Père entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23, 46). Jésus n’a jamais eu de cesse de faire la volonté de son Père. Il a foi en Celui que le sauve.

  • Une espérance au-delà de toute espérance

« Tout est accompli » (les quatre évangiles). Alors que l’apparence est un échec le plus total. Il sait que sa vie portera des fruits et que l’homme est sauvé.

Le Christ sauve l’humanité une fois pour toute par l’entier de sa vie et de sa passion ramassé dans ces sept paroles ouvrant ainsi quatre chemins qui font se converger la vérité de Dieu et la vérité de l’Homme.

Jésus sur la croix crie sa détresse, sa foi, son espérance et son amour le plus total et gratuit.

Nous ne sommes pas dans une théologie de la dette, du rachat, ni de l’expiation, mais dans une théologie de la vie et de la mort et d’une résurrection annoncée par un amour total et inconditionnel.

Quelques repères bibliographiques

Bianchi Enzo, Vivre la mort, Parole et Silence, Malesherbes, 2005, 116 p.

Chenu Bruno, Dieu et l’homme souffrant, Bayard/La Croix, Paris, 2004, 69 p.

Gesché Adolphe, Le mal, Cerf, Paris, 1993, 188 p.

Larchet Jean-Claude, Dieu ne veut pas la souffrance des hommes, Cerf, Paris, 1999, 130 p.

Larchet Jean-Claude, Le chrétien devant la maladie, la souffrance et la mort, Cerf, Paris, 2002, 278 p.

Larchet Jean-Claude, Théologie de la maladie, Cerf, Paris, 1991, 148 p.

Maldamé Jean-Michel, Le scandale du mal, une question posée à Dieu, Initiations/Cerf, Paris, 2001, 132 p.

Mattheeuws Alain, Accompagner la vie dans son dernier moment, Parole et Silence, Malesherbes, 154 p.

Thabut Marie-Noelle, Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ? Job, la souffrance et nous, Desclée de Brouwer, Paris, 2006, 111 p.

Thévenot Xavier, Avance en eau profonde ! carnet spirituel, Desclée de Brouwer/Cerf, Paris, 1997, 144 p.

Thévenot Xavier, La compassion :une réponse au mal ? (art.) in Le Supplément, Revue d’Ethique et théologie morale, Mal et compassion, No 172 – mars 1990, Le Cerf, Paris, pp 79-96.

Thévenot Xavier, La souffrance, Ed. Don Bosco, Paris, 1987, 46 p.

Thévenot Xavier, Souffrance, Bonheur, Ethique, conférences spirituelles, Salvator, Paris, 1990, 124 p.

Fedou Michel, Le sens du Credo aujourd’hui, Ed. Béthanie, Fidélité, 2020, Paris, 169 p.

Sesboüé Bernard, La résurrection et la vie, Ed. DDB, Paris, 2009, 167 p.

Sesboüé Bernard, Jésus-Christ, l’unique médiateur, No 33,Ed. Desclée, 1998, Paris, 400 p.

Sesboüé Bernard, les Récits du salut, No 51, Ed. Desclée, 1991, Paris, 472 p.

Lettre apostolique de Jean-Paul II, Le sens chrétien de la souffrance humaine, Cerf, Paris, 1984, 89 p.

Augé Marc, Herzlich Claudine, Le sens du mal, anthropologie, histoire, sociologie de la maladie, Ed. des archives contemporaines, Paris, 1986, 278 p.

Fontaine Philippe, La question du mal, Ellipses, Paris, 2000, 128 p.

Mercier Bernard, Penser Dieu avec la souffrance, site informatique : //perso.wanadoo.fr/famille.delaye/théologie/relation.html

Détail de la crucifixion du Christ dans un vitrail de l'église All Saints à Tudeley en Angleterre, Marc Chagall, 1967 (photo : Images George Rex/flickr. Cette image est sous licence internationale Attribution-ShareAlike 2.0 Generic)

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