Près de la porte des Brebis, il existe une piscine...

Un mot à propos de l'Evangile d'aujourd'hui

Cet homme de l’Evangile d’aujourd’hui (Jn 5, 1-16) est resté trente-huit ans à coté de la piscine Bethzatha à Jerusalem en attendant une guérison. Mais, très probablement, après ces trente-huit ans il n’avait plus beaucoup d’espoir. Quand Jésus lui demande: « Veux-tu être guéri ? » il ne réponds même pas: « oui, je le veux » mais il dit « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine… ».

Et pourtant, Jésus ne voit pas en lui uniquement le désespoir d’aujourd’hui mais aussi les traces de cet espoir qu'il avait lorsqu'il est venu à la piscine pour la première fois, et lui dit: « Lève-toi, prends ton brancard, et marche ». Cet homme aurait pu se dire : non, maintenant, ce n’est plus possible. Mais il a pris le risque de réinvestir cet espoir de jadis. Après trente-huit ans.

Peut-être, c’est aussi une tâche pour moi pendant ce Carême. Non pas retrouver en moi des forces surhumaines mais renouveler mon espoir de jadis quand je croyais que j’étais capable de faire des choses formidables !

fr. Zdzisław Szmańda

(photo : Bernard Hallet)

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