Retour aux premières amours…

« Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants… Tu ne manques pas de persévérance et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine. Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné. » (Ap 2, 3-4)

Pour terminer l’année liturgique, la liturgie nous donne à entendre pour deux semaines le livre de l’Apocalypse. L’Apocalypse, ce n’est pas la fin du monde… ni la fin des temps, mais le dévoilement annoncé par Jésus : rien n’est voilé qui ne sera dévoilé… (Lc 12, 2)

Ce livre commence par les Lettres aux Sept Églises… C’est, à chaque fois, ce qu’on appelle aujourd’hui un entretien de recadrage… Je sais combien tu fais de bonnes choses… mais… Et c’est le mais qui plombe… LE reproche… !

De même que l’entretien de recadrage a pour but de remettre les choses en place, les reproches adressés à chaque Église ont pour but de raviver l’ardeur des commencements, des premières amours…

Et aujourd’hui, qu’est-ce que le Seigneur dirait à l’ange de l’Église qui est en Alsace ? Quels encouragements et quels reproches le Seigneur serait-il en droit de nous adresser, de m’adresser ? Un petit examen de conscience s’impose… Et pourquoi pas notre méditation pour aujourd’hui ?

Et dans le silence de ma conscience, j’entends monter une mélodie, un psaume… celui du jour : « Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! » (Ps 1, 1-2)

Et si la juste attitude, le bonheur étaient là, tout simplement… à portée de main, à suivre simplement jour après jour le chemin de l’Évangile…

fr. Philippe Jeannin