Voici que je viens !

Quelques mots du frère Guy au seuil de l'Avent

Jour charnière ce samedi. Nous disons adieu au temps liturgique « ordinaire » pour entrer dès ce soir dans une nouvelle année du temps de l’Eglise.

« Ordinaire » cette période qui s’achève ? J’ai plutôt l’impression du contraire. Nous traînons derrière nous des mois d’incertitudes, d’abattements et de déprimes. Vivement l’Avent dont le souffle r  pourrait chasse nos miasmes. Et l’Ecriture de ce jour vient confirmer ce souhait. D’abord ces ultimes mots de l’Apocalypse : « Voici que je viens sans tarder ».

Est-ce bien vrai Seigneur ? Nous attendons ta visite avec impatience. Non pas celle d’un  juge vengeur, ni celle d’un magicien qui d’un coup de baguette ferait reculer le mal qui nous assiège. Mais le réconfort d’un ami qui, doucement et avec tendresse, nous invite à relever la tête.

Tu nous avertis pourtant dans ton évangile de ne pas noyer nos peines et nos chagrins dans les « beuveries » ou de nous laisser envahir par « les soucis de la vie ». D’accord pour la première mise en garde. Ce n’est pas si difficile. Encore que…Quant à se garder des soucis, nous ne te promettons rien, si ce n’est que nous essayons de prier et garder notre tête froide.

Seule ta venue salutaire et amicale peut nous rendre vaillants et vigilants. Oui, viens Seigneur Jésus ! Ne tarde plus !

fr. Guy Musy

Johannes Vermeer, Femme écrivant une lettre et sa servante (photo : Wikipedia)

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