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Fierté de l’espérance

  • Fr. Guy

Un livre d’Éric de Clermont-Tonnerre

Est-il encore besoin de présenter à des internautes proches des dominicains le frère Éric Tillette de Clermont-Tonnerre, l’actuel prieur du couvent dominicain de l’Annonciation de Paris, sis au 222 de la Rue du Faubourg-Saint- Honoré, à deux pas de l’Elysée ? Pas forcément une voie de garage pour ce religieux qui fut prieur provincial, formateur de novices, directeur des Editions du Cerf et qui fait paraître cette année un livre où il se livre – avec pudeur et retenue – presque à chaque page : Fierté de l’espérance, un ouvrage de plus de 200 pages, paru chez l’éditeur Salvator.

Un brin d’étonnement tout de même. Éric, ancien élève de l’Ecole des Sciences Economiques, puis agent dans une banque, avait su mettre à profit dans l’Ordre des Prêcheurs ses talents d’administrateur et de « chef de personnel », mais on ne le connaissait pas comme auteur spirituel.

Sa rencontre avec les Dominicains fut tardive en effet, mais au moment opportun. Il en rend compte lui-même : « Il fallait trouver son lieu : une vie fraternelle, conventuelle, consacrée à l’étude et à la prédication ». Mais ce ne fut pas la banque qui l’amena à frapper à la porte d’un couvent, mais une expérience fondamentale : l’amour du Christ vécu intensément et appelé à se faire connaître à travers la personne d’Éric.

Au départ donc, une découverte décisive : les Lettres de Paul, plus particulièrement celles adressées aux Philippiens et aux Ephésiens. Cette dernière lettre fait mention de quatre dimensions, la largeur, la hauteur, la longueur, la profondeur de l’amour du Christ. Cette quadruple référence servira de schéma à la structure du livre et à la richesse de son contenu.

On convient avec raison que les Dominicains ne se font pas connaître par une « spiritualité » particulière propre à leur Ordre. Il leur suffit de se faire l’écho de la parole biblique lue et méditée avec intelligence, profondeur et sobriété. L’ouvrage du frère Éric pourrait être un modèle du genre. Il ne se lit pas avec facilité, ni goulument comme une anthologie de témoignages sirupeux à l’eau de rose. Plutôt à déguster à doses homéopathiques dont on tire profit à longueur de temps, de réflexion et de silence. Une lecture recommandée pour une période de confinement. 

Le frère Éric a présenté son livre au cours d’une interview réalisée par la journaliste Geneviève de Simone-Cornet dans « Echo Magazine », no12, 19 mars 2020.

© Éditions Salvator

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