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Passage viral

  • Fr. Guy

A quelque chose malheur est bon !

Alors que le coronavirus nous piège et nous assiège, une amie, écrivaine et poète, voudrait en tirer partie. Et si ce malheur nous faisait boire à des sources insolites et inattendues ?

Je vous laisse avec les propos de Sophie Parlatano Erbrich :

« Peu à peu, dans la vague de l’inquiétude qui se répand, un élan surgit d’un espace insoupçonné de soi. Un instinct réparateur, comme jailli d’une source jusqu’ici laissée pour compte. On se retire un instant  de la cohue du monde; on réfléchit, on devient créatifs pour nous maintenir ensemble et liés malgré l’invisibilité forcée.

 Plus que jamais, on ose croire à la force invisible du lien. On se dit qu’au cœur-même de la fragilité de nos vies, il est une force qui ne demande qu’à sourdre. Une fontaine où d’autres aussi assoiffés que nous pourraient s’abreuver.

De mon côté, je me dis que peut-être en redonnant aux mots le pouvoir réparateur qui leur revient, en écrivant ce que chacun de nous vit, en lisant ce que d’autres vivent, en écoutant avec le cœur, en me faisant écho de ce que chacun me confie, on viendra à bout de ce passage. Ensemble et dans la joie qui surpasse toute épreuve. »

Gravure de Jacques Ier Androuet du Cerceau, Fontaine de marbre de la cour d'honneur du Château de Gaillon, 1576. Wikimédia.

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