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Théologiens suisses des XXe et XXIe siècles

  • Fr. Guy

Recension d'un nouveau volume

Angela Berlis, Stephan Leimgruber, Martin Sallmann : Aufbruch und Widerspruch. Schweizer Theloginnen und Theologen im 20. und 21. Jahrhindert, Theologischer Verlag Zürich, Zürich, 2019, 848 p.

Voilà donc le troisième volume d’une collection – les deux premiers ont paru en 1990 et 1998 – consacrée à présenter des théologiens suisses ou ayant vécu en Suisse, hommes ou femmes, de diverses confessions chrétiennes.

Une publication doublement œcuménique qui veut faire connaître au grand public des penseurs, intellectuels et universitaires chrétiens qui ont marqué leur époque.

 

Certains sont retraités ou toujours en activité, mais la plupart sont décédés. Beati mortui qui in Domino moriunrtur ; opera eorum sequuntur illos !

Le présent volume contient 55 portraits de ces diverses personnalités.

J’ai relevé certains noms bien connus en Romandie comme celui de sœur Minke de Vries, de la communauté de Grandchamp, ou celui de l’exégète vaudois Daniel Marguerat.

Mais ce sont les Dominicains qui m’ont d’abord intéressé. Quatre noms ont été retenus dans cette édition : les frères Dominique Barthélemy, Guy Bedouelle, Johannes Brantschen et Heinrich Stirnimann. Ils furent tous professeurs à la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg.

Chacun a droit à sa photo, à son curriculum vitae et à une notice de quelques pages rédigée par une personne – qui fut parfois leur proche – parfaitement au courant de leurs faits et gestes.

On ne s’étonnera guère de trouver la plume de Simone de Reyff qui a admirablement décrit – en français ! – l’œuvre si riche de Guy Bedouelle et décelé les objectifs qui ont présidé à son travail d’historien de l’Eglise.

Tout naturellement aussi, c’est le frère Guido Vergauwen qui rédigea la notice consacrée au frère Heinrich Stirnimann qui fut son prédécesseur à la chaire de théologie fondamentale et son devancier au rectorat de l’Université de Fribourg.

Un sous-titre évocateur sous le nom de Johannes Bapist Brantschen que je traduis librement de l’allemand : « Avocat de la discrétion de Dieu ».

Allusion à l’œuvre de ce théologien constamment à la recherche de la meilleure manière de parler ou de ne pas parler de Dieu.

Le rédacteur de la notice reconnaît que Johannes Brantschen est probablement le théologien suisse le plus lu. Son livre : « Warum lässt uns der gute Gott leiden ? » a été diffusé à plus de 40.000 exemplaires et traduit dans plusieurs langues.

J’ignore quels furent les critères qui ont présidé au choix de ces personnalités. Sans doute, aurait-on pu souhaiter voir s’ajouter aux 55 élus d’autres noms qui auraient mérité de figurer sur leur liste.  —  Patience !  —  Leur tour viendra peut-être dans une édition suivante.

De même, mentionnons que les tomes précédents ont déjà parlé de deux autres intellectuels dominicains : le frère Ceslas Spicq qui occupa de longues années une chaire de Nouveau Testament à l’Université de Fribourg et le frère Georges Marie Martin Cottier, dont la notoriété est suffisamment répandue pour devoir encore en parler.   

© TVZ Theologischer Verlag Zürich

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