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Trisomie et cécité

  • Fr. Guy

Même chemin et même combat

Je visionne sur KTO un reportage émouvant sur l’accueil, l’accompagnement et l’insertion de jeunes trisomiques, selon l’esprit et la méthode du professeur Lejeune. Seule une infime minorité de victimes de cette anomalie génétique (5%) parvient à survivre. Les autres ne verront jamais la lumière pour avoir été avortés dès les premières manifestations de l’anomalie qui affecte leur embryon.

Je suis ému par la solidarité et la patience de ceux et celles qui l prennent en charge ces trisomiques « survivants », jusqu’au jour où ils pourront être autonomes et socialement intégrés. Parvenus à ce stade, ils se plaignent toutefois d’être objets de regards malveillants et moqueurs portés par ceux qui les croisent sans vraiment les connaître. En particulier, ils souffrent des jugements visant leurs parents à qui on reproche de leur avoir permis de vivre.

Ce dimanche, on lit à la messe le récit johannique de la guérison de l’aveugle de naissance. A son sujet, les voisins se demandent qui a péché pour que ce malheur lui soit arrivé. Est-ce lui ou ses parents ? Après avoir retrouvé sa vue, l’aveugle guéri continue à être exclu et rejeté. A la rigueur on le supporterait, mais à condition qu’il demeure mendiant. Jésus, lui, le rétablit dans sa dignité et fait de lui un apôtre et un disciple.

Trisomique et aveugle-né : un même combat et un même chemin (de croix ?) vers la résurrection.

Jésus guérissant l'aveugle-né, Gioacchino Assereto, vers 1640 (image : Moira Burke/Wikipedia. Cette image est sous licence internationale Attribution-ShareAlike 2.0 Generic).

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